Paul Bonner partage son histoire et explique comment il a commencé à travailler sur Trudvang.

Yuletide est à nos portes, et il est temps de vous proposer une nouvelle mise à jour concernant Dragonbane: Trudvang. Dans les mois qui précèdent le lancement du Kickstarter au début de l’année prochaine, Free League s’efforcera de nous tenir régulièrement informés de ce qui se prépare et de nous offrir des aperçus exclusifs du processus de création, passé comme présent.

Aujourd’hui, le maître Paul Bonner partage son histoire et explique comment il a commencé à travailler sur Trudvang, tout en décrivant sa manière de donner vie à cet univers unique à travers son art exceptionnel. Bonne lecture, et Free League reviendra avec davantage de nouvelles au cours de la nouvelle année.

Lorsque je me suis installé à Copenhague, j’étais coincé à faire des couvertures de livres très ennuyeuses pour des romans destinés aux adolescents. Pas un nain ni un gobelin à l’horizon. Heureusement, Theo de Riotminds a fini par me retrouver, et je me suis rapidement retrouvé plongé au cœur de forêts vertes et silencieuses et de montagnes escarpées, à traquer non seulement des nains, mais aussi des gobelins et des trolls. Depuis que j’ai lu Le Hobbit très jeune, ces lieux et leurs habitants sont toujours ceux où se trouve mon cœur — c’est donc un immense plaisir et un grand honneur de pouvoir continuer à visiter les royaumes de Trudvang.

On m’a toujours laissé une grande liberté dans ma manière d’aborder mes peintures. Tant qu’il y a un ou deux types de personnages précis, il m’a toujours appartenu de créer l’histoire qui se cache derrière l’illustration. Cela aide à rendre les personnages crédibles lorsqu’il existe une forme de narration. Pas trop d’indices — juste assez pour permettre au spectateur de se faire sa propre interprétation.

Presque aussi importants que les habitants, il y a la nature dans laquelle ils vivent. À certains égards, elle est un personnage à part entière — et j’adore la peindre. Je la vois comme une sorte de scène qui n’attend que l’entrée des acteurs depuis les coulisses pour jouer leur rôle dans l’histoire.

Il m’arrive souvent d’avoir le décor en tête avant même de penser aux personnages. Le paysage peut dicter ce qu’ils font, la manière dont ils sont vêtus et leur comportement. Tout s’imbrique ainsi de façon organique afin, je l’espère, de créer une scène crédible. Et si vous, spectateur, avez l’impression de pouvoir vous promener du premier plan jusqu’aux montagnes lointaines, alors mon travail est accompli. Faites simplement attention aux habitants…

/Paul Bonner

Cette news est la traduction de la newsletter Free League du 23/12/2025.